https://youtu.be/w8cIgxiqeec
Marie (prénom d’emprunt) s’installe enfin dans la maison qu’elle vient d’acquérir pour définitivement vivre sa vie de jeune femme libre! Cette maison possède un système d’alarme hors service et obsolète.
Hier, il s’est déclenché inopinément, comme ça, sans prévenir! Et il tient le quartier entier en éveil. La sirène extérieure produit un raffut monstre et Marie panique!
C’est donc dans l’urgence, qu’elle fait appel à plusieurs sociétés spécialisées pour régler, une bonne fois, la question du système d’alarme en ordre.
Dans l’heure qui suit la demande (effectuée par Marie, à travers un formulaire en ligne), un call center lui propose un rendez-vous dans l’heure. Et là, « ils » débarquent. A deux. Efficace, me direz-vous?
C’est le moins que l’on puisse dire puisqu’ils vont carrément la pousser dans ses derniers retranchements en utilisant la panoplie complète du « parfait petit manipulateur ». Proposant jusqu’à 60% de rabais sur le prix initialement avancé, téléphonant au supérieur pour valider la remise, réfutant les dernières inquiétudes de Marie pour la pousser à signer ce contrat mirobolant!!!
Marie se confiera le lendemain : « je me suis sentie agressée »… »j’ai pensé qu’ils ne quitteraient jamais ma maison… »… « lorsqu’ils sont enfin partis, j’étais en colère sur moi-même pour m’être ainsi laissée bernée… »… »j’ai immédiatement rédigé une lettre de renom que je poste pour annuler la transaction et prendre le temps de réfléchir… ».
Les entreprises qui recourent à ces pratiques sont encore très nombreuses. Il se peut que, dans l’esprit de certains dirigeants, cela soit considéré comme étant « La » méthode efficace pour faire du chiffre.
Mais qu’en est-il de la relation avec le client? Qu’en est-il de la fidélisation? Qu’en est-il de l’expérience client? Est-ce réellement si rentable? Qu’en est-il sur le long terme puisque s’en suivent des conflits, des annulations, des recours… ?
Ces vendeurs-euses sont des « killers », des « hunters », des « requins ». Qui peut témoigner avoir été un jour en présence de ces caricatures? Marie, elle, le peut. Comme ces milliers de personnes qui partagent leurs déboires sur les réseaux sociaux.
Il y a vraiment matière à réflexion. Est-il si utopique d’imaginer une autre approche? D’autres pratiques? Le dauphin en est certain, il y a bien moyen de vendre autrement, il y a vraiment moyen de pratiquer autrement.
0 commentaires